Comme un météore

Publié le par Paraph


    Samedi trente-et-un mars deux mille sept. Onze heures trente-six du matin. Un peu de frénésie dans mon univers quotidien. Les événements ne se précipitent pas, mais il commence à y avoir du monde au portillon. Parlons tout d'abord de la météo. Il fait froid. Niveau sommeil, je suis en train de me recaler progressivement, j'arrive à me réveiller vers dix heures certains matins. Objectif, être en mesure de me lever vers sept heures, frais et dispos, d'ici deux semaines.

    Mercredi dernier, vingt-huit mars, dans une énième itération de ma journée standard, je suis passé chez Ramethep, prendre le thé, goûter son nouveau whisky, lui rendre des livres que finalement il ne me vend pas, ne pas discuter économie avec Vertige qui en était, feuilleter distraitement une biographie illustrée de John Cale. Visionnage partiel d'un western incantatoire, "Dust devil", interrompu par mon sommeil et le débarquement vertigineux. Retour en métro.

    Jeudi vingt-neuf mars, séance de cinéma, avec Vertige dans la salle et Nick Cassavettes à l'écran, "Alpha dog", d'après un fait divers, récit amusant quoiqu'un peu long d'une bévue dans les milieux riches et décadents de l'ouest américain. Habiterai-je jamais en Californie? Il est permis d'en douter. Dans la foulée, à défaut de foulure, rebelote chez Ramethep, orgie de fromages et de pain, visionnage du dessin animé adapté il y a trente ans du "Hobbit", de Tolkien, que je n'avais, étrangement, jamais lu. Retour par le dernier métro, il faut se coucher tôt.

    Endormi à l'aube, levé vers midi, le vendredi trente mars, j'ai terminé le roman d'Ellroy, achevé le Poulpe en cours, fini ma lecture d'un roman de Michel Déon, "Le jeune homme vert", et entamé "L'amour tarde à Dijon", de Jacques Vallet, un autre roman du Poulpe. Puis j'ai débarqué à la fac, pour trois heures d'estonien. Dîner chez ma tante, partie de boggle vers minuit (j'ai gagné), retour vers deux heures du matin, dans la fraîcheur et l'extase. Avant de sombrer dans les griffes de Morphée, j'ai pu commencer "The difference engine", de William Gibson et Bruce Sterling. Et c'est tout.

    Programme de la journée: déjeuner en famille, puis promenade dans les rues de Paris. Discussion pour accompagner icelle, puis pendaison de crémaillère dans le nord de la capitale, chez des co-postvésuliens. Demain, partie de Star Wars à Massy. Encore une semaine de cours, départ en vacances avé les parents mais sans la frangine, restée réviser son bac (croisons les doigts), quelques jours avant la lutte finale, et dans les cendres du mois d'avril, me remettre à mon mémoire. Mais ma boule de cristal s'encrasse, donc difficile d'avoir une bonne vision de l'avenir, la clarté n'est pas son fort en ces premiers jours printaniers.

 

Publié dans schopenhauer

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