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Biniou dans le ciel

Vendredi vingt-neuf décembre deux mille six. Vingt heures cinquante-cinq. A peu près l'heure de la sieste, du pastis ou du potage. Je sors de table. Mes parents avaient sorti le grand jeu, saucisses, mélange de céréales cuit par asséchement. Fromage blanc....

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Calembredaines

Jeudi vingt-huit décembre deux mille six. Treize heures trente-deux. Excès alimentaires. Famille. Insomnies, lectures. Il doit faire froid, mais je ne m'en rends pas trop compte, puisque je ne sors plus beaucoup. Moins de raisons d'aller sur Paris. Un...

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Triste portique

Lundi vingt-cinq décembre deux mille six. Minuit trente-deux. Début d'une longue nuit, encore une, de quasi-insomnie, de lecture désordonnée, de blues léger au son des guitares éthérées du moment. Nous avons basculé sur la pente ascendante: les jours...

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Solstice dans l'après

Dimanche vingt-quatre décembre deux mille sept. Ou deux mille six, je ne sais plus. Quatorze heures vingt-trois. Déjà deux heures que je suis levé. Ma tentative pour me recaler dans le sens de la montée semble plus ou moins réussie. Dans la mesure où...

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Emission nocturne

Mardi dix-neuf décembre deux mille six. Vingt-deux heures vingt-neuf. Deux nouvelles nuits blanches. Deux nouvelles journées plus ou moins passées à dormir. La tendance ne semble pas près de s'inverser, et tout laisse à penser qu'à l'occasion du solstice,...

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Boileau sur la branche

Dimanche dix-huit décembre deux mille six. Vingt-deux heures vingt-neuf. Encore plusieurs journées passées à évoluer comme faire s'est pu dans le monde des humains. Avec plus ou moins de réussite. Le principal enjeu du moment est la réinsertion dans un...

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Vision thermique

Jeudi quatorze décembre deux mille six. Quatorze heures cinquante-cinq. Trois nouveaux jours entassés dans ma brouette, trois nouveaux jours qui ne reviendront jamais. Et autres remarques pseudo-poétiques sur la vacuité, l'impermanence et tout le toutim....

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Sabre au clair

Lundi onze décembre deux mille six. Quatorze heures vingt-et-un. Plus qu'une dizaine de jours avant le solstice. Au train où vont les choses, je risque de passer entièrement éveillé la nuit la plus longue de l'année. Quelque chose comme seize heures d'affilée....

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Dans les bras d'une Amazone

Samedi neuf décembre deux mille six. Minuit cinquante-six. Le moral est bon, le cycle presque diurne, et la bière difficile à digérer. J'ai vaguement tenté de boire une "Fruit défendu" tout à l'heure, mais mon estomac m'a aussitôt intimé l'ordre de cesser...

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La lame des rêves

Vendredi huit décembre deux mille six. Quatorze heures quarante-deux. Prendre les mêmes, et recommencer. Mettre tous ses œufs dans le même panier, l'omelette n'en sera que plus spontanée. Vague tentative pour me recaler, sans beaucoup de succès. Je me...

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