La menace des méduses

Publié le par Paraph


    Dimanche quinze octobre deux mille six. Une heure seize du matin. Le beau temps se maintient. Il n'a pas plu sur mon bonheur. Quelle joie d'avoir des orteils aux pieds! Pas beaucoup dormi ce week-end, mais ça ne sera rien au regard de la semaine qui m'attend.

    Aujourd'hui, levé vers neuf heures du matin. Lu au lit, puis pris un petit déjeuner, voire un déjeuner, en famille. Steak avec des pâtes. L'après-midi, partie de jeu de rôles, assez mouvementée. Beaucoup d'action spatiale. Dans la journée, ma mère est entrée à l'hôpital. Elle doit se faire opérer demain. Après la partie, suis passé prendre le thé chez ma tante. Longue discussion sur la maladie, le vieillissement et la mort. Mon cousin revenait de son week-end d'intégration en deuxième année de médecine, des chansons à boire plein la tête. Son frère a passé le concours de la police et attend ses résultats.

    Programme de la soirée: après avoir perdu mon temps sur le net, lire un peu. Si le thé ne m'en empêche pas, dormir un peu. Je me lève dans quatre heures et demie. Si le sommeil ne vient pas, laisser tomber mon passionnant roman d'espionnage pour entamer un dispensable Marc Lévy (il faut bien se faire une idée de première main) bizarrement emprunté à ma tante.

    Programme de demain: me lever vers six heures. Essayer la chevillère prêtée par ma tante, sans doute moins serrée que celle que j'employais jusqu'ici. Deux heures de train, puis premier lundi de cours de l'année. J'ai posé une journée de congé pour pouvoir venir en classe. Au menu, trois heures de slovène, quatre heures de roumain, trois heures de lithuanien ou de serbo-croate (je ne sais plus au juste), trois heures d'estonien et pas de repas. Le soir, tenter la séance de vingt-deux heures au cinéma. Si je ne tombe pas de fatigue d'ici là, prendre un dîner substantiel en post-déflagration. Le salut est dans l'accélération.

 

Publié dans schopenhauer

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