Moi, la mer

Publié le par Paraph


    Lundi vingt-quatre juillet deux mille six. Treize heures cinquante-deux. Le long plateau estival a à présent atteint sa vitesse de croisière. Je m'ennuierais probablement si j'avais quelque chose à faire. Trente-huit jours avant ma soutenance de mémoire. Je ne l'ai toujours pas écrit, et je n'ai pas encore commencé mes révisions pour mes divers examens du mois de septembre. Et je m'en fous pas mal. Dans l'avenir immédiat, je n'ai pas grand chose à désirer. Je profite de cette aporie pour ne rien faire.

    Hier, j'ai répondu à l'appel de la sociabilité en allant sur Paris boire des bières avec Tonga, puis marcher dans les rues, près du Louvre, avec d'autres amis, pour finir par nous rendre chez Edriwing. Parties de cartes, dîner dans un fast-food belge pas bon. Dans la foulée, je suis passé chez un ami de Tonga, où j'ai comaté sur un matelas pendant que des élèves ingénieurs jouaient au football sur une console vidéo. Retour en bus, couché vers quatre heures du matin. Levé vers midi.

    Programme de la journée: passer chez Tormentor, faire le déplacement à pied ou en réseau express régional, j'hésite encore entre la sueur et la dépense. Eventuellement y rester dormir, ça me permettra de ne pas m'éveiller toujours dans le même lit. Un peu de diversité dans la routine. Si je m'ennuie trop, me remettre à bosser, mais j'ai comme un doute.

 

Publié dans schopenhauer

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P
C'est gentil, et c'est vrai que je ne l'avais pas pris comme ça.Je me rends pas compte, parfois, je suis tombé dans la philo quand j'étais petit. C'est pas facile, de pas être méchant. 
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F
Loin de moi l'idée de te prendre en défaut. C'est juste que quand j'ai lu ton post, ca m'aurait bien plu qu'une âme charitable m'explique ce terme sans être obligé d'avoir à sortir le dico... D'un naturel volontaire, j'ai souhaité me sacrifier pour la bonne cause.<br /> Au plaisir de te lire,<br /> Franck.
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P
    Ca tombe bien, c'est précisément dans ce sens-là que je l'employais. T'inquiète, j'ai vérifié avant de dire n'importe quoi. 
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F
APORIE, n. f. : Emprunté du grec aporia, proprement "impossibilité d'aller plus avant", d'où "obstacle, difficulté".<br /> source : dictionnaire de l'Académie française
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