La lame des rêves

Publié le par Paraph


    Vendredi huit décembre deux mille six. Quatorze heures quarante-deux. Prendre les mêmes, et recommencer. Mettre tous ses œufs dans le même panier, l'omelette n'en sera que plus spontanée. Vague tentative pour me recaler, sans beaucoup de succès. Je me lève à l'instant, et le monde est mon huître.

    La journée d'hier a tenu toutes ses promesses. Il pleuvait. J'ai plus ou moins avancé mes lectures, perdu pas mal de temps sur le net, passé une soirée chez Edriwing, voire toute une nuit, à jouer à des jeux de plateau. Une histoire de richesses à produire, de points de victoire à engranger et d'adversaires à frustrer dans leurs prétentions. J'ai gagné quarante pour cent des parties, et me suis bien amusé. De retour vers six heures du matin. Après avoir hésité à faire une nuit blanche, j'ai préféré dormir.

    Ce matin, j'ai donc dormi. Un peu trop tard, mais le moral est bon. J'ai des projets pour la journée. Enfin, ce qu'il en reste. Cours d'estonien à dix-huit heures, les derniers de l'année avant les examens de la semaine prochaine. Je ne suis bien évidemment pas au point, ça sera l'occasion de m'y remettre mollement. Tâcher de faire mon possible pour ne pas être trop médiocre. J'aime bien l'estonien et les gens qui me l'enseignent.

    Dans la soirée, aller au cinéma s'il me reste du temps. Si Ramethep est insomniaque, passer chez lui prendre le thé. Une certaine forme de lassitude semble s'emparer de moi. Sans doute une tentative métabolique de me recaler dans le bon sens. Si je parviens à dormir avant l'aube, je tenterai de me lever avant midi. Ambition dévorante. Mais où donc s'arrêtera ma volonté de puissance?

 

Publié dans schopenhauer

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