Dans les serres de l'aigle

Publié le par Paraph


    Mercredi vingt-deux novembre deux mille six. Deux heures treize du matin. Nouvelle paire de jours enchaînés comme il se doit. Pas de grande innovation, sinon une fatigue en dents de scie, une motivation fluctuante et une fin de contrat qui approche à grands pas.

    Hier, mardi vingt-et-un novembre, je ne me suis pas levé. Ou alors, tard. En tout état de cause, j'ai manqué ma matinée de travail; je la rattrape demain. Dans l'après-midi, suite du labeur inintéressant, essentiellement oisif. Le soir, passage chez Ramethep, supposément préalable à une sortie ciné, finalement abandonnée pour un plan restau-squat. Restaurant coréen avenue de la République. Plutôt bon et pas trop cher. Suite d'épisodes des Simpsons, quelques bières, dernier métro.

    Ce matin, j'ai pu me lever. Matinée de travail sans grand intérêt. A midi, bobun, puis séance de ciné avec des collègues. "Casino royale", le dernier James Bond. Nouvel acteur, plutôt bien choisi; scènes d'action assez réussies, surtout la première; narration brouillonne, méli-mélo de personnages agents triples et de rebondissements qui cassent le rythme. Un film trop long, desservi par l'insistance sur les marques insérées sur la bande, mais une bonne impression d'ensemble.

    Dans la foulée, passage à la fac pour une réunion du ciné-club. Mise en place de projets d'envergure pour l'hiver prochain. Avec une amie, aller simple pour la dernière séance. Sans préméditation, nous sommes allés voir "Pardonnez-moi", un film plutôt raté, avec des mauvais acteurs et des sentiments inutiles. Un peu d'action, que diable. Mais c'était rigolo. Dernier métro, dodo.

    Programme de la nuit: entamer un nouveau livre. Au choix, les derniers romans respectifs de Paul Auster, Philip Roth et Tim Powers. Une certaine anticipation à lire le Powers; je le garderai sans doute pour la fin. Dormir au moins une heure ou deux, quatre de préférence; je me lève dans cinq. Demain matin, travailler. L'après-midi, assister à la soutenance de thèse de Zubayidi. Le soir, s'il advient, cinéma ou sieste impromptue.

 

Publié dans schopenhauer

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M
PAS-SION-NANT!<br /> je kiffe!!!!!
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