Le mambo c'est beau, mais on connait pas les pas

Publié le par Paraph

 
    Mercredi vingt-cinq octobre deux mille six. Minuit cinquante-huit. Autant dire une heure du matin. Je me lève dans cinq heures. Depuis trois jours, une chanson me hante. Elle est tirée de la comédie musicale d'il y a quelques années, adaptée du roman de Victor Hugo que je suis en train de lire. C'est celle qui parle de coucher avec Esmeralda, ou de manger sa chair avec les doigts. J'en peux plus. Il faut que j'en finisse avec ce roman, fissa.

    Les deux derniers jours ont été un peu brouillons. Hier, après ma morne journée de travail, je suis allé au cinéma avec une collègue, au lieu de me pointer en cours de tagalog. M'en fous, j'reprends quand j'veux. Le film datait de mille neuf cent cinquante-quatre. Un Mizoguchi, "Chikamatsu Monogatari" ("Les amants crucifiés" en français). Sans doute très intéressant, mais je me suis endormi devant. Dans la foulée, plutôt que d'aller voir un autre film ou suivre des cours en catastrophe, je suis rentré dormir.

    Couché vingt-deux heures, levé sept heures. Pas assez pour vraiment récupérer. Journée passée à bêtement classer des dossiers. Jusqu'au dernier moment, j'ai hésité avant d'aller en cours. J'ai finalement opté pour l'histoire lettonne, au détriment du russe. Vivement la quille.

    Programme de la nuit: dormir, mais peut-être pas tout de suite. Quasimodo doit encore souffrir un peu. Esmeralda est décidément très cruche. Tout cela est terriblement caricatural, clichesque et mal écrit. Victor Hugo est sans doute un grand écrivain, peut-être meilleur que Dan Brown, mais pas de beaucoup.

 
 

Publié dans schopenhauer

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