Jaunisse dans les prés

Publié le par Paraph


    Mardi treize juin deux mille six. Une heure trente-quatre du matin. La fatigue commence à faire sentir son effet. Assommé par la chaleur, surtout quand j'étais prisonnier des Grands Vers de métal qui sillonnent les tunnels creusés sous la capitale par quelque ancien peuple cyclopéen, je ressens à présent le contrecoup. La fatigue vient plutôt mal à point, car la nuit s'annonce longue et industrieuse. Encore trente pages de linguistique latine à relire. Envie de finir les dix pages de "La planète des singes" qu'il me reste.

    Programme de la nuit: tiens, une redite. Me taper les trente pages restantes du mémoire d'un ami. Enterrer Ulysse Mérou et ses velléités messianiques. Réviser mon programme d'indonésien de toute l'année en vue de préparer mon examen de demain midi. M'inquiéter pour la réservation que j'ai faite au restaurant demain soir, apparemment plus de personnes viennent que je ne l'avais prévu. C'est terrible. Ma vie n'a plus aucun sens.

 

Publié dans schopenhauer

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