Chaussettes de la Renommée

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    Jeudi quatorze août deux mille huit. Dix heures quarante-quatre du matin. L'été poursuit son déclin en pente douce. Il fait frais, voire froid, mais je persiste à ne me déplacer qu'en short et t-shirt, de jour comme de nuit. Il sera bien temps de remettre un pantalon pour voyager, dans un peu moins de deux semaines.

    Douze jours me séparent de mon retour en Chine. A mesure que les jours fondent et me rapprochent de ma rentrée, je sens poindre un soupçon d'angoisse. Ai-je bien fait de resigner pour un nouveau semestre? Vais-je tenir le coup, loin du confort familier/familial, du fromage, de la famille et des amis? Comme il est trop tard pour reculer, je ne me pose pas sérieusement ces questions, mais il faudra bien que je trouve quelque chose, une fois sur place, à dire en cours. Puisque dans deux semaines, le premier septembre, je remettrai les pieds sur scène pour une nouvelle représentation.

    Dans l'intervalle, je m'occupe en faisant tout autre chose. La tournée d'adieu a commencé, je fais le tour des connaissances, amis et parents proches, bien conscient que je ne les reverrai pas avant six mois, pour ceux qui auront survécu (je pense notamment à ma grand-mère, son état de santé ne m'a pas paru excellent). Je lézarde à l'ombre, je tente d'épuiser les stocks de livres empruntés, et je fais parfois des crochets sur Paris pour fréquenter mes habitués.

    Depuis la semaine dernière, j'ai entamé "The Diamond Age", de Neal Stephenson et "The Dice Man", de Luke Rhinehart, et j'ai lu "Nous avons brûlé une sainte", de Jean-Bernard Pouy, "Mort d'un parfait bilingue", de Thomas Gunzig, et je suis actuellement engagé dans "La vie duraille", polar à six mains de J.-B. Nacray (Pouy, Pennac et Patrick Raynal). J'en profite aussi pour lire "Bouddha", de Tezuka. Et pour regarder les jeux olympiques. Et pour jouer au boggle avec ma tante, au scrabble avec ma mère, et ainsi de suite.

    Programme de la journée: atteindre mollement midi en poursuivant mes lectures. Dans l'après-midi, courtiser la sieste sans jamais parvenir à l'ennui. En soirée, première séance d'un marathon rolistique de fin de semaine, trois sessions de "Legend of the Five Rings", et plus si affinités. De quoi faire le plein avant un sevrage de six mois.

 
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P
bon retour en chine. à la prochaine.
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G
Je parie 5 zenis que le titre de ton prochain chapitre comportera au moins une voyelle.Greg... hum... Kyoshi
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V
Petit passage sur ton blog, j'ai decouvert un proxy qui marche. Ici on sent l'approche de l'automne. On reprendra contact a ton retour. D'ici la porte toi bien!
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