Transmodulation ternaire

Publié le par Paraph


    Dimanche 26 février 2006, midi et vingt minutes


    La fin de ma semaine s'est passée à peu près comme prévu. Séances de bibliothèque à peu près tous les jours, amenant le total d'heures de travail hebdomadaires à une petite trentaine. Les choses commencent à se débloquer, les phrases rebelles se clarifient, mon cerveau redécouvre des vieux mécanismes linguistiques enfouis sous les décombres du sacrifice mémoriel quotidien. Le lexique me reste mieux en tête que la semaine dernière. J'ai donc lu environ soixante-dix pages de mon recueil de deux cent vingt pages. L'objectif sera d'atteindre la page cent cinquante avant la fin de la semaine prochaine.

    Jeudi soir, soirée fromage chez Edriwing. Ramethep n'est pas venu pour cause de grosse fatigue. Bonne ambiance, fromages dégoulinants à souhait, pas trop de dépenses inutiles. Vendredi soir, soirée post-vésulienne chez Viva. Des visages peu aperçus depuis trois semaines, ça m'a fait plaisir. Vers trois heures du matin, je suis passé chez Ramethep, qui habite le quartier, pour lui emprunter son jeu de go. Dormi quatre heures sur son plancher. A neuf heures, je suis parti à la biliothèque, jusqu'à sa fermeture à quatorze heures.

    La journée du samedi a été riche en émotions. Dans l'après-midi, avec les autres étudiants de l'association, nous organisions une fête largement différée pour le nouvel an sino-vietnamien. Le tout fut un franc succès. Co-responsable du stand boissons, j'ai passé ma journée à faire bouillir de l'eau pour le thé. Un grand moment de bonheur. Dans la soirée, nouveau passage chez Viva. Une demi-bouteille de vodka plus tard (je bois ordinairement très peu), je suis reparti sur un vélo trop petit, en acier intégral, dépourvu de pédale gauche, qu'on m'avait généreusement prêté. Une courte nuit plus tard, ma sœur m'ayant réveillé vers dix heures pour une raison obscure, me voici prêt à affronter les espaces ludiques du dimanche. Partie de "conspiration" chez le Chat, cinquième ou sixième session, ça commence à bien tourner, j'aime beaucoup l'ambiance qui s'en dégage. Mais d'abord, raclette dominicale en famille. Rien de tel pour finir de se dégriser.

    SI seulement mon cerveau voulait bien arrêter de composer tout seul des phrases en hindi, ça me reposerait un peu. Il y a déjà assez de fatras comme ça. Programme de demain: cours de birman, bibliothèque. Bibliothèque. Hourra.

 

Publié dans schopenhauer

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