Interminable Eté

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    Mercredi huit octobre deux mille huit. Vingt-deux heures trente-deux (heure française, seize heures trente-deux). Titre trompeur, encore que. Aujourd'hui, il faisait vingt-neuf degrés. Pour demain, la météo prévoit trente-et-un degrés. La nuit, il fait plus frais (vingt degrés). Bref, après deux jours de pluie continue, le soleil est de retour, hélas. A quand un véritable automne?

    D'après mes sources locales, le printemps et l'automne durent très peu de temps en ces contrées. L'hiver surviendra donc brutalement, tout comme l'été nous était tombé dessus, à l'improviste, au mois d'avril. J'ai le vague souvenir d'avoir eu froid, en mars dernier, mais après six mois de chaleur ininterrompue, les détails se sont estompés.

    J'ai repris mes lectures, les provisions semblant suffisantes pour tenir un bon moment. En chantier ces dernières semaines, le second volume des aventures préhistoriques des "Enfants de la Terre" ("Earth's Children") de l'Américaine Jean M. Auel, "The Valley of Horses". Dans le prolongement du précédent, rien de bien follichon. Les scènes érotiques sont trop longues. Mais j'ai passé un bon moment, et le troisième tome fait partie de mes vivres stockés.

    Entamé depuis hier, et en bonne voie pour se voir achever avant la fin de la semaine, "The Novice", second volume de la "Black Magician Trilogy" de l'Australienne Trudi Canavan. La suite de "The Guild of Magicians". Luttes sociales, complots internationaux, menace magique, le tout sur fond d'une école de magie. L'héroïne est une jeune femme. Mon prochain roman aura pour protagoniste un biker à moustache.

    Toujours en cours, à reprendre quand j'aurai achevé de répondre au "Never-ending book quiz", "Cat's Cradle" de Kurt Vonnegut. Lecture en ligne, contrariée par des problèmes de connexion au site hébergeur. J'étais sûr d'avoir embarqué dans mes fontes un volume regroupant trois romans de Vonnegut; je me suis apparemment trompé.

    Cet après-midi après mes cours, au lieu de jouer au badminton, j'ai accompagné l'association des lycéens, et deux ou trois profs les encadrant, dans la forêt, au sommet d'une colline non loin du lycée. Cent cinquante ou deux cents élèves, brandissant des bannières rouges, avançant fièrement le long d'une route encombrée de véhicules roulant n'importe comment, dans les deux sens, anarchiquement, comme les Chinois savent si bien le faire. Ca m'a rappelé mes pélerinages chez les scouts, quand j'avais dix ans.

    Au retour des bois, j'ai dîné dans le réfectoire du lycée en compagnie de quelques élèves. Dans la foulée, j'ai regardé, avec le Sultan, "Jumper", un film ayant pour centre un personnage plat, égoïste et stupide, capable de se téléporter. Samuel L. Jackson n'est pas d'accord, et pour le lui faire comprendre, il entend bien l'électrocuter, tuer sa famille et ses amis, avant de l'égorger. Nous sommes en bonne compagnie. Heureusement, le film ne durait qu'une heure et demie.

    Programme des heures, et des jours, à venir. Quitter l'ordinateur dans les plus brefs délais. Lire au lit, une ou deux heures, voire moins (je n'ai pas fait la sieste aujourd'hui, tant la lecture m'accaparait). Dormir jusqu'à cinq heures vingt du matin, heure à laquelle je me ferai réveiller par des joueurs de basket ayant décidé que l'obscurité ne les empêcherait nullement de faire rebondir leurs ballons sur le ciment du terrain, voisin de ma fenêtre, et qu'ils auront bien le temps de dormir en classe.

    Plus que deux jours de cours, dix heures en tout, et je serai en week-end. Dormir tout mon saoûl, jouer au badminton et poursuivre mes lectures. En espérant que le retour de l'été ne soit que temporaire. Il paraît qu'en Europe, il fait froid. J'envie un tel climat. A ce compte-là, ma prochaine expatriation se fera en Finlande.

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J
aujourd'hui, un mec a mis son slip sur les cheveux pour sécher les deux en même temps, passée la surprise et un mouvement initial de dégoût, ça m'a fait bien rire!
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G
Courage ! L'hiver vient. Gregorio
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J
à défaut de biker à moustache, pourquoi pas un cowboy pleutre, raciste, menteur et dom juan ridicule? God's country de Percival Everett est assez réjouissant.
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